Un grand merci à Charlotte et Hélène venues participer à ce chantier. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fermeture by Fermacell

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Attention, touche finale! saupoudrage de chaux pour absorber plus rapidement l'excédent d'humidité. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On voit qu'il y a des manques, il faudra reboucher entre les blocs. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le décoffrage se ne fait pas sans peine, la boue reste accrochée à la l'OSB. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons alors ressorti sans complexe, la vieille méthode du "banchage de boue" en y jetant dedans les blocs de terre. A la guerre, comme à la guerre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On a mis de côté les gros blocs, trop compacts. Et la terre meuble, on l'a balancée dans la bétonnière avec de l'eau pour faire de la boue. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat, il a fallu enlever toute la terre. 

Pour cela il a été nécessaire de dévisser les montants et de s'acharner avec le marteau, la truelle, etc. pour que la terre tombe. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous présente Laure, elle a tapé la terre toute la journée et je n'ai pas entendu râler une seule fois. 

 

Pour finalement se rendre compte que l'ossature bois cintrait, et qu'il fallait arrêter le massacre. 

Et qu'il fallait admettre que soit on avait tapé trop fort, soit on avait mis les planches transversales en renfort trop tard. 

Même après cette triste nouvelle, Laure n'a pas émis le moindre son de mécontentement. 

Je saluerai donc sa patience et son positivisme !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça monte, doucement... Trèèèèès doucement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Finalement, le plus chiant, c'est d'aller chercher la terre sur le terrain voisin. 

Cette nuit il a plu et la terre argileuse se colle à la roue de la brouette, nos chaussures et tout, c'est beurk. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette surface de mur, on a mis 16 seaux de terre. 

 

En bas à gauche j'ai fait un petit caisson, sorte de réservation pour passer les futures gaines des prises élec par le sol (voir petite encoche dans la lisse basse).

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand on monte le 4ième rang, on décoffre le premier. ça tient. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà un pisoir "fait maison", pour aplatir la terre qu'il y a derrière un montant c'est pratique.

Sinon, il suffit de taper à la massette sur un chevron de la bonne largeur. Le boulot se fait bien.

 

 

 

 

 

 

 On tasse une rangée à la fois. 

 

C'est de la terre du jardin humide saupoudrée d'un peu de chaux. 

 

 

 

 

 

Nous avons fermé avec du Fermacell sur un seul côté et banché de l'autre avec des 10x4. 

 

 

 

 

 

 

  

Le mur d'inertie est en fait une cloison à ossature bois banchée en terre sur 10 cm d'épaisseur max. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une ovation pour Arthur qui est venu découvrir le chantier et qui est heureux d'utiliser la superbe scie radiale à onglet !

Les montants de bois sont placés tous les 60 cm environ et en quinconce. Cela aura pour effet de limiter les ponts phoniques et de servir d'appui pour la terre. 

 

Pareil que pour l'ossature bois du GREB, on fixe en bas, on fait l'aplomb et on fixe en haut. 

 

 

 Les cloisons phoniques sont composées d'une double ossature, côté salon, elle sera en bois apparent, banché en terre dans l'épaisseur du bois, soit 4 cm. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai longuement réfléchi sur la composition du banchage, pour allier l'inertie (le poids), le phonique (alternance de matériaux), la solidité, l'esthétique et le coût.

Finalement j'ai repris la recette du GREB : 1 ciment, 1 chaux, 3 sable, 4 sciure

La sciure ayant pour objectif d'alléger le mortier, j'ai fait en sorte de l'alourdir : donc, j'ai remplacé la sciure par la terre argileuse de mon jardin. 

 Ce qui nous donne : 1 ciment, 1 chaux, 3 sable, 4 terre du jardin. 

 

Voilà le résultat : un seau bien lourd, une couleur marron tirant sur le vert caca d'oie

 

 

Cette boue colle aux gants,

 

 

 au seau, à l'OSB,

 

 

au bâton. 

C'est biiiiien dégueulasse !!!

 

Le chantier si propre jusqu'à présent est jonché d'impact de bouses. 

  

 

Je suis sûre qu'en ce moment je vous fais rêver. 

 

 

Marie jo a préféré une occupation moins salissante, le "planté" de clous. 

 

Attention, premier décoffrage!

 

Bieeeeeeen !

 

Moins bien ! On observe un vestige du "planté de bâton".

 

Paaaas bien ! On va devoir reboucher tout ça ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Côté chambre, on a fini de bancher et on a tout nettoyé! Aaaaaaah ! ça fait du bien!

Un chantier propre  !!!!!!!

 

 Jojo s'est éclaté avec le balai tout l'après midi !!

 

 

 

 

 

 

 

J'ai crée une double ossature, d'un côté bois apparent, de l'autre rails de placo. Les portes sont ici insérées côté rail de placo. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au niveau de la lisse basse, nous avons laissé un espacement pour pouvoir faire entrer dans la cloison les câbles électriques. 

 

 

 Côté bois, nous avons fait un encadrement bois qui vient contre le cadre de la porte. 

 

 

 Les premiers panneaux que j'avais prévus (6cm d'épaisseur) était trop épais. J'aurais du attendre d'avoir les menuiseries en place avant de les acheter plutôt que de copier sur ce qu'avait mis des amis à moi. 

Alors j'ai du en racheter en 3,5 cm, il n'y avait pas plus fin, pour qu'en rajoutant 1cm d'enduit de façade je me situe à peu près au milieu du cadre. 

  

 Autre boulette : J'avais laissé dépasser les trames en prévision du rajout des panneaux en fibre de bois, mais j'ai tardé entre les 2 postes et la pluie, le vent, etc. a fini par décoller la trame au ras du mur. 

Il faut maintenant virer tout ce qui ne tient pas avant de mettre la trame d'angle. 

Gain de temps : 0

 

De loin, c'est plutôt sympa.

 

 

 

 

 

Le vide technique permet de faire passer les gaines sans toucher à l'enveloppe isolante et étanche de la maison. 

Pour ce faire il faut fixer des tasseaux. Ils font 45 x 45 mm. Dessus viendra se fixer le fermacell qui sera mon mur fini.

 

Comme j'étais seule pour les placer et que c'est la galère puisqu'ils font plus de 3 m, j'ai créé des cales :

Une à gauche que j'ai doublé.

 

Puis un guide, accroché sur le premier pour insérer l'extrémité du tasseau:

 

Ainsi maintenu, je peux visser tranquillement.

Ensuite je recommence 65 cm plus bas.

 

Quand les murs ne sont pas droits, j'essaie de rattraper en jouant sur l'épaisseur des tasseaux. 

Ici j'ai mis dans le prolongement des tasseaux de 4cm d'épaisseur en coupant un 10x4 dans le sens de la largeur. C'est pas encore très rectiligne, mais je ne peux pas mieux faire. 

 

Le passage des gaines se fait entre 2 tasseaux.